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{ CycleS } et | | IntervalleS | |

{{ Le début de l’année, la fin de l’annéE }{ Le début du mois, la fin du moiS }{ Le début de la semaine, la fin de la semainE }{ Le début du jour de la semaine du mois de l’année, la fin du jour de la semaine du mois de l’annéE }{ Ma date d’anniversaire qui reviendra dans un an, comme toutes les autres dates du calendrier, comme l’été, l’automne, l’hiver et le printemps, comme les aubes, les zéniths et les crépusculeS }

| | Le début du petit-déjeuner, la fin du petit-déjeuneR | | Le début de la douche, la fin de la douchE | | Le début du trajet en métro, la fin du trajet en métrO | | Le début de ma réunion, la fin de ma réunioN | | Le début de mon café, la fin de mon cafÉ | | Le début du morceau de musique, la fin du morceau de musiquE | | Le début ma conférence, la fin de ma conférencE | | Le début de ma pause, la fin de ma pausE | | { L’horloge tourne sur mon cadran circulaire, cyclique, automatique, programmÉ }

{ Le début de l’après-midi, la fin de l’après-midI }{ Le début de soirée, la fin de la soiréE }{ Le début de la nuit, la fin de la nuit } | Je me réveillE | C’est de nouveau le début de l’annéE }

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Le début, la naissance, l’espoir, ce qui demeure derrière. La fin, la mort, la fatalité, ce qui se trouve devant. Je suis quelque part ici, pris en limite entre ce Début et cette Fin, transféré de cycle en cycle, emmuré dans des moments, franchissant des lignes d’arrivée qui sont également des lignes de départ, sans espace, sans air, sans répis ; une perception de l’existence linéaire et anxiogène, créee par l’Homme, qui a revendiqué la prédominance du Temps afin de le capturer pour qu’il ne s’en aille pas. 

Le Temps, qui par définition possède son propre début et sa propre fin. Le Temps détruit l’éternité, imposant ainsi à l’Homme de constamment douter, questionner, dans le but de Cadrer et de Justifier son Existence, scientifiquement, spirituellement. Comment, Pourquoi, Qui, Quand, Où. Qu'y avait-t-il avant le premier début ? Qu'y aura-t-il après la dernière fin ? 

Et si, d’un coup d’un seul, devant nos yeux, ici, maintenant, la notion de Temps s’évanouissait. De tout ce que l’Homme a jamais perçu, il n’en existerai plus de débuts, ni de fins. Plus d’avants, ni d’après. Plus de causes, ni de conséquences. Mais l’évidence. L’état en éclat. L’éternité.

Si, d’un coup d’un seul, ici et maintenant, la notion de Temps s’évanouissait, il n’y aurait alors plus de questions à se poser. Que percevrions nous alors ? 

l’Absolu

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